lundi 31 octobre 2011

DISPARITION D'EMPLOIS

          Alors que l’on pensait tous que le secteur informatique serait à l’abri de la crise et du chômage, je pense que plus qu’ailleurs, des emplois vont disparaitre dans ce secteur.

         Des innovations technologiques sont soudainement venues bouleverser nos idées reçues : les réseaux de données qui sont de plus en plus puissants mettent le bout du monde à notre porte ; La très bonne formation des ingénieurs Low costs des pays en développement, réduisent l’espace temps en même temps que les coûts de production ; Toutes les taches possibles, à commencer par celles à faible valeur ajoutée, sont désormais transférées vers ces localisations Best shore ; Et résultat, le salarié occidental se voit alors redéployé, lorsque c’est possible, ou sinon éjecté...


      Pourtant, alors que des emplois commencent à disparaitre, on constate en parallèle que tout un pan de nouveaux emplois se crée, par exemple pour concevoir des solutions hétérogènes multi-localisations, ou pour coordonner les équipes distantes, ou encore pour faire le lien entre le client final et les équipes de production…etc

     Tous ces emplois, sont des emplois plus qualifiés, mieux payés, mais qui nécessitent une formation que n’ont souvent pas les personnes que l’on souhaite requalifier, par exemple la pratique de l’Anglais y est indispensable, alors même qu’elle était inutile auparavant ; ou encore la connaissance d’un portfolio de technologies sans cesse nouvelles comme le ‘Pod’ hier, ou le ‘Cloud’ en ce moment, sont aussi aujourd’hui indispensables pour constamment amener de la valeur à l’entreprise, alors même qu’auparavant on se contentait d’avoir un expert immuable dans une technologie donnée.

     Tous ces changements ont un impact sur les organisations, qui doivent s’adapter : Les  bureaux qui deviennent virtuels se multiplient, et le management par objectifs qui devient un dogme ; Les équipes aussi deviennent virtuelles et des relations client-fournisseur se mettent en place entre les différentes localisations, offshore,  onshore… On travaille alors en conf-call ou en visio-conf avec des gens pouvant être localisés n’importe où, mais surtout, l’on s’organise désomais par technologie : où on ne fournit plus un service de bout en bout, mais où chacun fournir des bouts de compétences permettant de rendre ce dit service : Il s’agit alors pour chaque pays d’essayer d’amener sa part de meilleure qualité au meilleur coût.  

     En résumé, il est important à ce stade de faire le point sur l’état des emplois qui vont disparaitre et sur ceux qui vont les remplacer ; de prendre la photo de nos connaissances sur les organisations pour observer les modifications par rapport aux nouvelles organisations qui vont être calées ; et surtout, il nous faut réfléchir aux types de contenus de formations qui seront gagnants demain !
Et, si vous partagez ce point de vue, alors dites le à votre manager !

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